La recherche en friche a pris racine dans une friche artistique lyonnaise, La Friche Lamartine pour ensuite faire, pour elle-même l’expérience de la friche comme imaginaire, comme idée, comme mouvement, comme processus. Elle se décline sous différentes formes, l’écriture, le doctorat, la sociologie, l’université… en friche et autant de formes qu’il se trouvera de pratiques, de praticien·nes-chercheurs pour envisager d’autres déclinaisons.

Par praticien·ne-chercheur, nous entendons toute personne qui, d’une manière ou d’une autre, en lien avec des collectifs, l’université, un communauté de personnes, d’usages, engage à même sa pratique un processus critique, réflexif travaillant à ouvrir des possibles depuis des milieux de vie.

Par en friche nous entendons des pratiques de recherche qui font la part belle au non-directif, au non-intentionnel, qui s’inscrivent dans des processus de création qui ne, se limitent pas à la seule création artistique, mais à ce que nos actions fabriquent d’alternatives aux logiques et pratiques dominantes et ce, quelle que soit la forme de ces alternatives.